De minuscules protéines présentes partout dans le règne animal en cause dans la propagation du cancer

Les phosphatases de la rĂ©gĂ©nĂ©ration hĂ©patique (PRL, de l’anglais phosphatases of regenerating liver) sont des protĂ©ines Ă©nigmatiques intervenant dans la croissance et le mĂ©tabolisme cellulaires. PrĂ©sentes chez diverses espèces, de l’être humain Ă la drosophile, elles jouent un rĂ´le spĂ©cifique dans la croissance des tumeurs cancĂ©reuses et la dissĂ©mination du cancer dans l’organisme. Les travaux rĂ©alisĂ©s Ă l’UniversitĂ© şĂÉ«TVl contribuent Ă l’avancement des connaissances sur ces protĂ©ines, qui pourraient se rĂ©vĂ©ler fort utiles pour la mise au point de traitements anticancĂ©reux.
DirigĂ©s par Kalle Gehring, professeur au DĂ©partement de biochimie et directeur fondateur du Centre de biologie structurale de l’UniversitĂ© şĂÉ«TVl, les scientifiques se sont employĂ©s Ă percer le mystère des PRL. « L’étude des PRL nous tient Ă cĹ“ur, parce que ces protĂ©ines jouent un rĂ´le tellement important dans le cancer, souligne le Pr Gehring. Dans certains cas, par exemple le cancer colorectal avec mĂ©tastases, le taux d’expression des PRL peut ĂŞtre multipliĂ© par 300. »
L’article du Pr Gehring et de ses collègues est paru dans le Journal of Biological Chemistry, et les données de l’étude ont été recueillies à la , installation de recherche de l’Université de la Saskatchewan. L’équipe de recherche a confirmé non seulement que les PRL étaient présentes chez toutes sortes d’animaux unicellulaires et multicellulaires, mais également que le rôle de ces protéines dans la fixation des transporteurs du magnésium était le même chez toutes les espèces étudiées.
La surexpression des PRL favorise la formation de métastases, c’est-à -dire la propagation du cancer vers d’autres organes. Ces données pourraient nous aider à mieux comprendre l’effet de ces protéines sur la maladie chez l’être humain.
« Nous avons constaté que pour toutes ces protéines, la liaison aux transporteurs du magnésium s’opérait de la même manière, précise le professeur. Pour nous, c’est quelque chose d’emballant, parce que ça nous permettra de comprendre cette voie et de trouver de nouvelles cibles pour la mise au point de médicaments capables d’empêcher la progression du cancer. »
ł˘'Ă©łŮłÜ»ĺ±đĚý
L’article « », par Kalle Gehring et coll., a été publié dans le Journal of Biological Chemistry.
Source : documents de / Victoria Schramm
L'UniversitĂ© şĂÉ«TVl
FondĂ©e en 1821 Ă MontrĂ©al, au QuĂ©bec, l’UniversitĂ© şĂÉ«TVl figure au premier rang des universitĂ©s canadiennes offrant des programmes de mĂ©decine et de doctorat. AnnĂ©e après annĂ©e, elle se classe parmi les meilleures universitĂ©s au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supĂ©rieur renommĂ© partout dans le monde, l’UniversitĂ© şĂÉ«TVl exerce ses activitĂ©s de recherche dans trois campus, 11 facultĂ©s et 13 Ă©coles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delĂ de 39 000 Ă©tudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supĂ©rieurs. Elle accueille des Ă©tudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 Ă©tudiants internationaux reprĂ©sentant 30 % de sa population Ă©tudiante. Au-delĂ de la moitiĂ© des Ă©tudiants de l’UniversitĂ© şĂÉ«TVl ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 20 % sont francophones.