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PLEINS FEUX SUR NOS DIPLÔMÉS ET DIPLÔMÉES

La transition Ă©nergĂ©tique, un effort collectif : JoĂ«l Thibert, de şĂÉ«TVl Ă  ±á˛â»ĺ°ů´Ç-˛ĎłÜĂ©˛ú±đł¦
Image par Austin Everett.

Le siège social d’±á˛â»ĺ°ů´Ç-˛ĎłÜĂ©˛ú±đł¦ se dresse sur le boulevard RenĂ©-LĂ©vesque, en plein cĹ“ur du centre-ville de MontrĂ©al. C’est ici, dans son bureau situĂ© aux Ă©tages supĂ©rieurs de l’immeuble que JoĂ«l Thibert, diplĂ´mĂ© de l’École de l’environnement Bieler, supervise les plans Ă©nergĂ©tiques et stratĂ©giques de la sociĂ©tĂ© d’état Ă  titre de vice-prĂ©sident, Planification et stratĂ©gie Ă©nergĂ©tiques chez ±á˛â»ĺ°ů´Ç-˛ĎłÜĂ©˛ú±đł¦.

« J’ai décroché l’emploi de mes rêves », se réjouit-il.

Joël Thibert a accepté ce poste clé en juin. « Les cours de base de l’École lient plusieurs des concepts des changements climatiques et des facteurs sociaux, environnementaux et politiques qui façonnent le monde dans lequel nous vivons. Ces concepts ont été déterminants dans la formation de ma vision du monde », confie-t-il en repensant avec émotion à ses études de premier cycle.

Le rôle de Joël consiste à mettre en œuvre des plans stratégiques de consommation énergétique en mettant l’accent sur la nécessité de la participation citoyenne dans le développement de nouvelles installations de production d’énergie. « Dans le passé, nous nous contentions généralement d’arriver et de faire notre travail. Aujourd’hui, nous devons vraiment repenser notre mode de développement, qu’il s’agisse d’énergie éolienne ou solaire », explique-t-il.

Soulignant les changements rapides qui s’opèrent dans le monde, l’ancien étudiant désigne l’intelligence artificielle comme un facteur important et imprévisible de l’évolution de la demande en électricité.

« La consommation énergétique en Amérique du Nord augmente comme prévu, mais pas comme nous le pensions », nuance-t-il.

« Nous n’avons pas le luxe d’attendre »

Joël estime que c’est en s’adressant au cœur des gens plutôt qu’à leur raison que l’on parviendra à changer les mentalités et à réaliser des progrès durables, et que les questions environnementales sont des enjeux de société qui nécessitent une collaboration ascendante et, surtout, des mesures concrètes. « Nous devons sensibiliser les gens aux conséquences de leurs choix sur la collectivité, par exemple entre la voiture et les transports en commun », illustre-t-il.

RĂ©flĂ©chissant Ă  sa formation, le diplĂ´mĂ© attribue Ă  ses expĂ©riences thĂ©oriques et pratiques, notamment un voyage d’études au Panama, le mĂ©rite d’avoir façonnĂ© sa carrière. Aujourd’hui, Ă  ±á˛â»ĺ°ů´Ç-˛ĎłÜĂ©˛ú±đł¦, il s’engage Ă  dĂ©fendre les intĂ©rĂŞts des gĂ©nĂ©rations actuelles et futures.

« Je suis très reconnaissant envers les personnes qui ont compris la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er une Ă©cole de l’environnement Ă  şĂÉ«TVl : elles ont changĂ© ma vie et la vie de nombreuses personnes, dont la mienne. »

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